On sait que les interviewers sont influencés par l’apparence physique des candidats. Ceux qui ont suivi un cours de sélection 101 se souviennent peut-être du biais de halo, qui nous amène à projeter une qualité d’un candidat à d’autres domaines non apparentés. On penserait donc que les belles personnes sont plus compétentes ou gentilles, ce qui les avantagerait par rapport aux autres candidats moins favorisés par la nature.
Lee, Pitesa, Pillutla et Thau mettent cependant un bémol à cette idée dans un article qu’ils ont publié dans Organizational Behavior and Human Decision Processes. Dans quatre études, ils ont d’abord montré que seuls les hommes bénéficient de ce biais. Les belles femmes ne seraient pas nécessairement perçues comme plus compétentes. Par ailleurs, ils ont aussi trouvé que le contexte social de l’interviewer influençait son jugement. Les interviewers qui allaient travailler en collaboration avec les candidats avaient tendance à favoriser ceux qui étaient beaux. Par contre, les interviewers qui pensaient qu’ils pourraient vivre une compétition avec les candidats ont discriminé à l’encontre des beaux hommes.
Alors si vous ressentez une pointe de jalousie quand vous voyez George Clooney et compagnie au grand écran, dites-vous que vous n’êtes peut-être pas les seuls. Les beaux hommes sont effectivement traités différemment, mais cela ne se passe pas toujours à leur avantage…
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