Un mandat à l’international est souvent vu comme une chance et un chemin vers l’avancement professionnel. Les gens qui travaillent dans le domaine savent cependant à quel point il s’agit d’un investissement risqué pour les entreprises. Non seulement les probabilités d’échec sont-elles bien présentes, mais même lorsque l’employé revient au pays le taux de roulement est particulièrement élevé.
Collings, Doherty, Luethy et Osborn (2011) ont publié dans le Journal of Vocational Behavior un excellent article qui résume les connaissances que nous avons acquises jusqu’à présent sur le phénomène. Ils incluent un grand nombre de conseils pratiques pour faciliter chacune des étapes du processus.
J’ai particulièrement aimé la partie sur la rapatriation. Selon les auteurs, les employés qui ne sont pas promus de retour au pays se sentent souvent sous-employés, et portés à chercher un emploi ailleurs en tirant profit de leur nouvelle employabilité. Est-ce que l’organisation créerait des attentes chez ses expatriés alors qu’elle ne cherche qu’à les développer?
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