L’approche classique en formation met l’accent sur les facteurs facilitant l’apprentissage. On obtiendra de meilleurs résultats en motivant les participants, en construisant leur confiance en eux, etc. C’est probablement de ce paradigme que partait Natalie Bin Zhao (2011), de l’Université Simon Fraser, lorsqu’elle a proposé que les émotions négatives allaient nuire à l’apprentissage suite à une erreur en diminuant la motivation à apprendre.
Au contraire, elle a plutôt trouvé que les émotions négatives facilitaient l’apprentissage suite à un revers à une simulation informatisée. Ce n’est pourtant pas très difficile à expliquer d’un point de vue cognitif-comportemental : qui a envie de revivre encore des émotions négatives suite à un échec?
C’est une bonne illustration de la différence entre le coaching et la formation traditionnelle. En modulant la rétroaction, le coach peut travailler l’inconfort du participant en l’augmentant ou le diminuant afin de maximiser sa motivation.
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